MOONBURN
Vous m’avez tout pris.
Vous clamez, haut et fort, être toujours là pour moi.
Vous me disiez m’aimer.
Vous avez osé me convaincre de votre ignorance.
Grâce à vous, j’ai tout perdu.
Tout.

Le coeur se creuse. Il se tort. Il est endolori. Le colori du mascara demeure ancré sur tes joues. Les larmes ont gâché ce maquillage. Maquillage pour eux. Maquillage pour cette famille, pour cet événement, pour cette soirée qui aurait dû être un moment parfait et prestigieux. Les revers de tes mains sont marqués par ce mascara. Tu as voulu tout te retirer. Meurtrie, blessée, tu t’étais réfugiée dans cette chambre faisant partie de ta vie depuis que tu es enfant. Soirée obscure. Soirée des ténèbres où les voix de ces messieurs percutent encore l’intérieur de ton organe auditif. La porte d’entrée a été détruite. Mère. Père. Les autres. Surpris aux premiers abords. Ils jouaient les étonnés. Ils jouaient les victimes. Mensonges Toi, tu es victime. Victime de leurs mensonges. Victime de leurs manigances. Victime de leur persuasion parfaite et sans faille. Tu y as cru. Tu es tombée dans le piège comme une débutante. Comment as-tu pu croire, un seul instant, que le surplus de tout cet argent que tes aînés t’envoyaient sur ton compte bancaire soient issus de leur travail acharné? Parce que tu es leur fille. Parce que tu es leur soeur, leur cousine, leur nièce. Comment aurais-tu pu penser, un seul instant, que chacun d’entre eux était plongé dans de terribles et profondes histoires obscures? Des histoires ayant entraîné des meurtres, mais surtout, d’innombrables trafics d’argent incluant de grands noms d’une mafia d’élite? Tu te souviendras toujours de cette nuit. Tu as été incapable de fermer l’oeil. Ces messieurs t’avaient placé dans une famille d’accueil, en attendant t’avaient-ils dit. Ton myocarde se creuse un peu plus. Il n’y arrive plus. Cette famille a toujours été son oxygène, son moteur. Les journaux salissent leur existence. Tu n’arrives plus à sortir sans te cacher le visage pour ne pas qu’on te reconnaisse et qu’on t’associe à eux. Tu ne veux plus rien savoir d’eux. Tu ne veux plus les entendre. Tu ne veux plus les voir. Tu ne peux plus te les voir en peinture. C’est terminé. Ils t’ont tout enlevé. Tout le bonheur accumulé depuis toutes ces années, envolé en fumée.

Chaque soir, j’essaie de ne pas penser à vous.
De ne pas penser à tous les torts que vous avez causé.
Je ne comprends pas…
Je ne comprends toujours pas pourquoi vous ne vous êtes pas contentés de la richesse et de la prestance que nous avions…
Pourquoi vous être associés à eux?
Oui, vous avez essayé de me l’expliquer.
Je n’ai pas voulu vous entendre.
Vous aviez, peut-être, de bonnes raisons…
Soit.
Votre cadette Moonburn n’existe plus, désormais.
Elle prend son envol.
Elle se détache de vous.
A tout jamais.

ISSUE
« Laissez-moi tranquille… » Lasse, des mots qui s’échappent de ces lippes sèches de devoir répéter cette action. Action qui n’a de cesse de revenir, dès lors que l’on vienne s’en prendre à toi. Même si tu as changé de nom de famille, même si tu as changé ta coiffure et ton mode vestimentaire, ils reviennent toujours à la charge. Eux. Tes détracteurs. Ceux qui aiment s’en prendre à ton histoire pour mieux te blesser. Ceux qui prennent un malin plaisir à enfoncer ce poignard déjà bien enfoncé à l’intérieur de ton ventre. « Fais pas genre de te cacher… Dans le fond, tu adores qu’on soit là à te rappeler la merde que tu es… la merde qu’est ta p*tain de famille… Reconnais-le! » On te bouscule. On te chahute. Te placer dans cet internat a été tout, sauf bénéfique. On t’insulte. On te met plus bas que terre. Tu accumules. Tu accumules leur insolence. Tu accumules leur mauvaise influence. Ton myocarde est prêt à exploser. Il est prêt à se fondre sur eux, tout comme tes poings. Ils ont terriblement envie de se défouler sur eux. Tu en as marre qu’on vienne te martyriser à cause de ta famille. Tu es différente d’eux. Tu ne leur ressembles pas. Tu t’interdis d’avoir une quelconque ressemblance avec ces moins que rien. Ils ne sont plus rien à tes yeux. Pourtant, dès que tu viens à entendre des mots les blessant, ça te touche. Tu joues les ignorantes pour te voiler la face. Dans le fond, tu sais que tu seras toujours reliée à eux, à ton bon vouloir ou non. Ton poing se serre. Il se crispe. Plus qu’il n’en faut. Des veines ressortent presque sur ta peau douce. Ton cœur palpite. Tu encaisses. Encore et encore. Jusqu’à cet instant où tout bascule. Une prise. Une prise sèche et solide. Le regard creux, le regard sanglant et froid, tu maintiens et serres encore davantage cet entrejambe dans le creux de tes phalanges. Tu ne le quittes pas du regard. « La merde, mon coco, c’est toi. Tu la fermes! Et tu ne parles plus de ma famille en ma présence, t’as compris?! » Supplique où les doigts se referment davantage, à la limite de se tourner sur cet engin qui semble bien souffrir dans le creux de ta main. Satisfaite, ton regard s’obscurcit davantage. Un fin sourire de victoire s’étire sur le coin de tes lèvres avant de l’abandonner et de le laisser dans cette douleur hautement bien méritée. Sa langue se délie encore. Mais, tu t’en moques. Tu en as marre de jouer les filles modèles alors que ça ne te rapporte que des embrouilles. Là, tu te sens un peu plus libérée. Et, c’est à ce moment que ton regard croise celui de cette demoiselle solitaire et profondément énigmatique. Son aura t’interpelle. Elle semble aussi inaccessible qu’intéressante. Était-ce elle ou cet Abra qui te perturbe? Tu l’ignores. Toutefois, elle a tout vu et elle ne t’a pas jugé. Elle t’a regardé. Elle t’a offert ce type de regard te demandant de la suivre. Le silence était comble. Ça ne te dérangeait pas. Et tu l’as suivi.

A FRIEND
Je ne pensais pas tomber sur une perle aussi rare et exceptionnelle qu’elle.
Elle est la seule qui ne me juge pas.
Elle est la seule à être capable de me comprendre.
Elle est la seule à me soutenir et à m’encourager.
Je suis là pour elle.
Je l’épaule. Je l’écoute. Je lui donne ma confiance.
Nous sommes liées, comme les cinq doigts d’une seule main.
Elle est cette lumière que je commençais à perdre.
Elle est cette lueur qui se brandit au fin fond de ce tunnel obscur.
Mon corps garde des stigmates des tortures subies d’antan.
Elle en prend soin, dans ce silence qui me plaît et me rassure.
Je l’ai aidé à sauver son Abra.
Petit être torturé par des sangs coeurs où mon sang n’a fait qu’un tour.
Me souvenir de les avoir blessés est une victoire.
Je ne laisserai personne leur faire le moindre mal.
Personne.

Cordélia et Abra.
Tu n’as pas encore pris le temps de parler d’elle.
Mais, Cordélia est ton Pokémon. Elle a toujours été à tes côtés.
Dans tes heures les plus sombres, Scrutella a toujours eu la capacité de te redonner, un minimum, le sourire. Ce n’est pas un Pokémon qui se montre à tout le monde, mais avec Abra, c’était quelque chose de totalement différent. Leur rencontre a été faite dans le pire moment pour l’allié de Sélène. En convalescence, Cordélia n’a pas quitté le chevet d’Abra. Si elle ne l’a pas quitté, tu n’as pas quitté, non plus, sa maîtresse. Tu es restée près d’elle, à tenter de calmer ces envies malveillantes de retour de manivelle de ceux ayant eu la stupidité de s’en prendre à lui. Envies malveillantes pas spécialement calmées, car, dans le fond, tu mourrais d’envie de leur faire payer leur acte horrible et mauvais. Tu es capable de comprendre beaucoup de choses, mais pas de s’en prendre à des innocents. Tu peux encaisser. Tu peux encaisser de multiples coups et blessures si cela peut empêcher à Cordélia, à Abra ou à Sélène de les subir. Ceux-là, ce sont devenus des membres de ta famille. De ta nouvelle famille. En Sélène, tu as trouvé une confidente, une alliée, une amie. Vous êtes comme des soeurs siamoises: rien ne se fait sans que l’autre ne soit présente ou ne soit consultée. L’une ne se voit pas être sans l’autre. Vous êtes des opposées qui s’attirent. Durant toute votre scolarité, vous vous êtes soutenues, entraînées. Le naturel est ce qui peut résumer votre amitié. Un naturel comme si vous étiez destiné à vous rencontrer. Un destin où tu es prête à revivre une enfance et une adolescence totalement merdique si ça te permettait d’être avec elle et uniquement elle. A ses côtés, tu n’as plus peur. Tu n’as plus peur que l’on vienne te critiquer. Tu n’as plus peur que l’on vienne te mettre des bâtons dans les roues ou de subir moqueries, actes violents et blessants en attrait avec les Moonburn. Non. Avec elle, tu te sens plus forte… et tu ne te vois pas continuer cette vie sans elle…

ALONE
Hoenn…
Bonheur transformé en désespoir.
Désespoir s’essoufflant dans une détresse affective et émotionnelle…
Désespoir se laissant bercer par les torrents venteux pour se laisser reposer
auprès d’une seule personne…
Cette personne…
C’est toi.
Toi, Sélène.
Te rencontrer a été une libération salvatrice.
Te rencontrer a été un cadeau du ciel auquel je ne m’y serais jamais attendue.
Tu es devenue ma bénédiction.
Je n’ai pas peur de le dire, mais tu es devenue ma source de vie.
Réellement.
Source de vie gâchée par un départ inattendu.
Source de vie ayant comblé un vide perdu, qui se réouvre désormais…
Tu as brisé cette confiance placée en toi…
Tu m’as perdu…

Désespoir. Agonie. Tristesse. Rage. Rage qui se colle à la peau. Rage qui se torture sur cette chair par des traces d’ongles acérées, incapable de faire autrement que de se torturer et de se faire souffrir. Souffrance sous les yeux d’une Mesmérella, dépourvue de moyens pour donner raison à son unique maîtresse. Cette fille, prostrée dans sa chambre à une époque aussi lointaine que ne le veut montrer ses souvenirs, se remet à revivre cette même situation d’antan. Tu as cette impression que ton myocarde est sur le point de s’extirper de ta poitrine tant il est endolori, tant sa douleur te fait mal à en crever. Tu n’aurais jamais imaginé une seule seconde qu’elle oserait t’abandonner pour retourner dans sa soi-disante Kanto. Tu te fichais bien de ce qu’elle voulait, de sa réelle raison la poussant à y retourner. Tout ce que tu voulais, c’était de continuer d’être avec elle. Un seul désir, un seul souhait qui n’a même pas été capable de s’exaucer… Qu’as-tu fait au bon dieu pour que chaque personne se rapprochant de toi finisse par t’abandonner ou par te trahir? N’as-tu pas droit à un petit peu de source d’enjaillement et d’exaltation? N’as-tu pas droit à ce que la plupart semble connaître..? Le bonheur, tout simplement…? Toi. Tu es stupide. Tu es bête. Tu es une imbécile! Comment as-tu pu imaginer, ne serait-ce qu’une seule seconde, qu’une fille, qu’une jeune femme telle que Sélène aurait pu s’attacher à toi? Idiote. Tu es une pauvre fille qui se morfond sur elle-même. Une pauvre fille qui préfère combler son chagrin dans la seule ressource disponible sans le moindre effort: l’alcool. Tu te mets à changer. Tu te mets à dérailler. Littéralement. Sélène était ton repère. Elle était devenue ton orientation. Elle était devenue cette petite lumière qui se comble, qui se niche au fond de ton âme. Et cette âme, il a fallu qu’elle te la réduise en petits morceaux. Perdition qui se prend dans ce jeu malsain, apportant un flot de questionnements et de souffrances non désiré. Tu perds la raison. Tu séduis d’autres. Tu veux les séduire pour encore mieux les atteindre, les blesser. Tu ressens ce besoin intense de faire souffrir, pour ne plus souffrir. Tu as besoin que d’autres puissent ressentir le mal qui te ronge et qui te tue à petits feux. Tant pis si cela va à l’encontre de certains préceptes humains. Tu t’en moques. Plus rien n’a d’importance si elle n’est plus à tes côtés… Plus rien.

Je pensais avoir perdu une amie.
Juste une amie.
En réalité, je me suis fourvoyée.
Peut-être suis-je en train de jouer à l’autruche…
Mais, tu as capturé mon coeur pour en faire ton jouet.
Tu as pu l’égayer, qu’autant tu as pu l’écraser pour le faire souffrir.
Peut-être n’as-tu pas conscience du mal que tu m’as causés en disparaissant.
Cordélia a dû utiliser ses pouvoirs sur moi pour me faire retrouver la raison.
Ton départ a causé ma perte.
Mais, je vais me relever.
Je ne vais pas me laisser abattre.
Pas pour Cordélia, elle ne mérite pas d’avoir une maîtresse mollassonne et médiocre.
Et sans doute, pas pour toi non plus…
Si seulement, tu mérites que je me relève pour tes beaux yeux m’ayant toujours hypnotisé…
pour tes beaux yeux ayant toujours eu le sens de me faire fondre…

REUNITED

Deux ans.
Deux ans…
Bordel! Il t’a fallu deux ans pour avoir la décence de repenser à cette pauvre héritière d’une fausse famille d’aristocrates, ayant tombé dans la dépravation et dans la dépendance.
Deux p*tains d’années de merde qui ont été horribles!
Deux années où j’ai tout vécu en l’espace de quelques semaines, avant que Cordélia ne me ramène à la raison.
Aujourd’hui, je me bats pour elle.
Je me bats pour ne pas être une larve, une moins que rien.
Je me relève pour elle et pour montrer aux miens que je suis beaucoup plus qu’une simple nana.
J’ai besoin de me prouver que je vaux beaucoup plus que ça.
C’est vrai…
J’ai été heureuse d’accueillir ton invitation à te retrouver.
J’ai été heureuse de constater qu’en fin de compte, tu ne m’avais pas oublié…
Mais, ce que j’ai du mal à encaisser, c’est ta manière de me demander de tout abandonner pour toi.
Oui, pendant un instant, je me suis demandée si tu en aurais fait de même pour moi.
Aurais-tu abandonné ta famille, ta vie à Kanto pour vivre à mes côtés, à Hoenn? Ou partout ailleurs?
Sincèrement… J’éprouve des doutes.
Oui, ton départ m’a ébranlé et pas de la meilleure des façons.
Et pourtant, je suis venue.
Je t’ai retrouvé. Je suis là. Pour toi.
C’était comme si je t’accordais une seconde chance…
Comme si je nous l’accordais…
Tu me rends aussi forte que tu n’arrives à me rendre fragile…
Aucune personne n’a réussi à avoir une telle emprise sur moi…
Tu es mon coeur.
Tu es ma raison.
Ma source de vie.
Mon oxygène.
Mais…
Ne me brise pas…
Ne me brise plus…
C’est tout ce que je demande…

La lumière s’est éteinte. Elle s’est éteinte pour ne s’allumer que pour de bonnes raisons… Cordélia. Sélène. Alakazam. Cercle restreint ne méritant que ta reconnaissance et ton amour. Cercle ne méritant que ta présence et ta force à combattre pour elle. Rien de plus. Lumière s’envolant au gré d’un vent maudit pour d’autres. Malédiction qui s’accapare de leurs sentiments, de leurs chairs pour encore mieux les atteindre, mieux les blesser, mieux les faire souffrir. Souffrance que tu te complais de découvrir sur chacun de leur visage misérable et miséreux. Douleurs intenses dont l’aspect du sang ne t’apporte que cette mimine récompense que tu attends d’eux. Cris. Larmes. Désarrois. Satisfaction qui se lie sur ton visage d’apparence angélique, mais profondément diabolique. Froideur qui se ressent dans le timbre de ta voix. Sécheresse dans les prononciations de tes mots excellemment bien choisis… Tu t’es créée une solide carapace. Une carapace que personne ne peut réussir à briser. Ni ta famille. Repose en paix. Ni même elle, celle qui te comble de sa confiance et de son envie de te voir grandir à ses côtés. Tu es son assistante. Tu es devenue son pilier, son bras droit.. Tu irais même jusqu’à dire que tu es devenue son essentiel… Tu espères l’être. Tu veux y croire. Tu y crois. Venir à Kanto n’a pas été une si grande torture que ça, finalement. Kanto t’a offert une richesse incroyable. Kanto t’a offert des opportunités professionnelles que tu n’aurais pas pu avoir à Hoenn. Des offrandes faites des mains de la seule capable de te comprendre. Ton coeur est devenu aussi froid que la glace. Envers eux. Pas envers elle. Tu es incapable de lui faire le moindre mal ou de la faire souffrir. Tu es incapable d’être aussi froide que tu peux l’être avec les autres. Sélène a cette capacité unique d’apaiser ton coeur lorsque tout s’effondre. Tu es chanceuse de la femme que tu as pu devenir avec elle. Tu l’es vraiment. Coûte que coûte, tu te battras pour elle, pour la Team Mewtwo, mais aussi pour lui… Téléport.

Tu m’as aidé à m’échapper.
Tu m’as aidé à trouver un moyen de m’en aller d’Hoenn pour venir à Kanto.
Au début, je sais que j’ai été une femme assez abjecte avec toi.
Mais, je ne m’en excuserais pas… parce que tu es devenu un confident, presque un ami.
Grâce à toi, mes détracteurs ne me recherchent plus.
Grâce à toi, les Moonburn ne sont plus à ma trace.
Si tu savais à quel point je me sens libérée…
Pour le peu de temps passé ensemble, j’ai la sensation que nous avons partagé d’intenses moments.
La traque.
Ta manière de gérer cette disparition m’a impressionné.
Il m’était impossible de te laisser en prison.
Tu m’as aidé.
Beaucoup aidé.
Je me devais de te remettre la pareille.
Tu le mérites.
Tu es libéré.
Grâce à moi.
Grâce à Sélène.
Toi non plus, n’essaie pas de me décevoir…
Je serais navrée de te faire du mal…
Réellement navrée…

MOONBURN… AGAIN

Vous ne faites plus partie de ma vie.
J’ai tout entrepris pour que je ne sois plus reliée à vous…
J’ai été jusqu’à me créer une nouvelle identité pour qu’on ne m’identifie plus à chacun d’entre vous.
Vous n’avez pas été la famille que  j’aurai espéré avoir
Je mérite d’avoir une famille qui m’aime, qui m’apprécie à ma juste valeur, qui me fait confiance et qui n’a pas la lubie de salir la réputation de la famille.
NOUS aurions dû avoir le monde à nos pieds.
NOUS aurions dû avoir l’allégeance de tous.
Hoenn aurait été ravie de nous avoir en tant que souverains ou que sais-je encore…
Mais non…
Il a fallu que vous n’en fassiez qu’à votre connerie d’agrandir le patrimoine des Moonburn avec des magouilles de merde…
Quelle idée a franchi votre petit esprit pour vous allier à une mafia, hein?
Vous n’êtes que des incapables.
Tous autant que vous êtes…
Et vous savez ce qu’il y a de pire dans tout ça…?
Je ressens votre manque.
Mon grand frère me manque.
Ses bêtises, sa protection, sa bienveillance envers moi me manquent.
Nous étions tellement proches… et je n’ai même pas remarqué toutes ces soirées où il rentrait après
m’être endormie.
Je ne remarquais pas les hématomes comblant sa peau…
J’ai tout fait pour m’éloigner de vous.
Et pourtant…
J’ai besoin de savoir ce qui s’est passé…
J’ai besoin de retrouver les auteurs vous ayant ôté la vie…
Malgré tout ça…
Reposez en paix…
Surtout toi…
Grand-frère…