“Au moins le hasard sait qui sont les personnes à ne pas manquer!” Rétorquais-tu avec plaisanterie, appréciant cet ‘amusement’ de faire soi-disant partie de l’élite. Ce n’est pas quelque chose qui t’importait réellement, bien que cela n’en demeurais pas moins gratifiant dans un sens. La réalité des faits demeurait la suivante : vous étiez chacun une forme de célébrité avec un train de vie pouvant se montrer confortable. Non pas que tu te considérais supérieur pour autant mais, c’était juste un fait, tout simplement! C’est sous la réplique de la belle blonde qu’une autre fit son apparition en la personne de Cynthia. Sa réplique t’arrache un sourire que tu accompagnes de cette embrassade spontanée, légère et chaleureuse. Maîtresse Pokémon sur laquelle ton intérêt avait tenté de se poser autrefois. Comment en aurait-il pu être autrement face à l’élégance et la beauté de la femme en question? “Heureusement que tu as reçu ton invitation… Cela aurait hérésie que cette croisière se fasse sans notre protectrice à tous!” Considères-tu sous un clin d’oeil complice. Tout en buvant ta gorgée, tu ne peux cependant que rejoindre Céleste sur un point : la célébrité au Lucario n’était clairement pas en reste de choix vestimentaire et d’élégance. Bien que l’on soit dans le registre de la robe de cocktail que l’élégance mondaine à outrance, cela lui offrait un profil totalement agréable, sympathique et presque attirant si vous n’étiez pas autant ‘amis’. “Ne cherche pas à nous amadouer, Cynthia… Tu es et resteras toujours la plus somptueuse d’entre nous et tu le sais pertinemment! Et Céleste a raison…” Souris-tu plus largement en vidant d’une seconde gorgée le fond de ta coupe. Ce n’était pas la boisson que tu préférais, toi le grand amateur d’alcool, de bons whiskys et de bonnes liqueurs, cependant la saveur en restait relativement agréable.

Il n’en faut pas moins d’une mise en garde pour que tu réalises ce qu’on t’intime de ne pas faire. Ce sont précisément les mots de Cynthia qui te font pivoter la tête afin de remarquer cette silhouette qui s’approche, dans votre direction. Une beauté exotique, qu’on ne voit que trop rarement dans des contrées reculées comme Kanto. Une caresse ensoleillée, transpirant la chaleur de contrées éloignées, te rappelant clairement la fièvre d’Alola. Une grâce naturelle dans les mouvements. Un surplus de charisme dégager par une robe du plus bel effet. Des courbes que ton regard ne peut que prendre le temps de découvrir et de détailler avec une certaine forme d’intérêt. Et un visage que tu décèles trop tard, déjà présent près de toi, t’offrant autant sa présence qu’une coupe de champagne. Les mots que prononcent Cynthia te semblent éloignés, sourds. Sa disparition, tout comme celle de Céleste, passent totalement inaperçue sous l’arrêt du temps qui vient brutalement de se manifester. Une arrivée, une présence, une personne qui éveille en un instant les désirs d’un séducteur se confrontant à la plus unique et la plus ravissante des proies un jour rencontrée… Inutile de dire que tu dois émettre un effort considérable pour conserver tes yeux rattachés à son visage, et non sur cette longue jambe et cette cuisse qui se laisse entrevoir jusqu’à son sommet. Conserver les yeux sur les siens pour ne pas s’égarer incommensurablement sur la semi transparence de ce qui la recouvre, ou encore pour ne pas chercher à redessiner inlassablement les contours de cette générosité délicieusement mise en valeur par un décolleté sulfureux. “Oui… Oui, très charmante, excusez-moi !” Fais-tu enfin résonner le son de ta voix tout en attrapant la coupe offerte par les soins de cette beauté exotique. “Eh bien, on dirait que l’on nous a fait faux-bond…” Ris-tu en remarquant que tes deux amies avaient d’ores et déjà pris la poudre d’escampette sans que tu ne t’en n’es rendu compte. Qu’à cela ne tienne! “Mais je manque à tous mes devoirs… Danny Stone, enchanté…” Lui tends-tu ta main libre, attendant de recevoir la sienne pour venir la saisir avec délicatesse et la relever autant que tu viens y déposer tes lèvres dessus. “Pardonnez ma familiarité et mon impudence mais… Je ne m’attendais pas à voir une représentante du charme d’Alola, ici, ce soir… Si je ne fais pas fausse route sur vos origines, bien évidemment…” Lui rends-tu élégamment sa main tout en affichant ce charme naturel et souriant qui te va si bien.

@Céleste Finnegan - @Cynthia Wright - @Kaïa Makani

Le jour et la nuit. L’élégance et la sensualité. Le vice et la vertu. Définition même de cet ensemble indissociable que ton être représente avec celle qui t’accompagne. Il n’est nullement question de savoir si vous saviez demeurer indépendante l’une de l’autre. Bien évidemment que cela était le cas. Narrons plutôt l’osmose et la duologie parfaite que votre binôme peut dégager et inspirer à toutes les personnes vous entourant et exprimant que rien ne peut entraver une championne et son bras droit. Une patronne et son employée. Une femme et son unique évidence exclusive. Par moment, tu reconnais qu’une part de ta maléficience a juste envie d’assister à l’irrespect de quiconque face à celle qui t'est si importante. La raison? Que tu puisses exprimer tout ton sadisme et toute ta fureur en démontrant à quel point il ne faut pas toucher à ce qui t'appartient. Opale ne s’en priverait aucunement d’agir également de son fait, tout comme Gardevoir. Mais malgré leur nature plus que redoutable, cela ne serait nullement comparable à la colère d’Alakazam qui, tout comme toi, a appris à connaître Autumn depuis toutes ces années et en être presque autant attaché qu’à toi-même. Mais ne palabrons pas inutilement sur de telles éventualités. À l’image des mots de ta partenaire, tu ne te formalises pas davantage sur l’absence actuelle de Caleb. La soirée et la croisière ne faisaient que commencer après tout! Ton regard se tourne et offre une soutenance indéfectible face aux iris de ta beauté. Tu viens même arquer l’un d’eux dans un semblant de surprise. “Un retournement de situation de ta part…? À moins que tu aies réussie à me manipuler depuis toutes ces années, ce dont je doute, je n’ai pas à m’en faire outre mesure…” Tu la connaissais. Tu la connaissais par coeur, autant qu’elle te connaissait de toute part. Ta conviction était totale quant à son absence de trahison et sa confiance la plus profonde. Tout comme tu étais toi-même incapable de t’imaginer la trahir ou lui faire un quelconque mal. Bien que cela soit tellement plus agréable à laisser sous-entendre par de la provocation, de la malice ou des propos détournés plutôt que de se montrer romantiquement gnangnan au possible! Sa proximité, son regard. Tu ne vacilles pas. Tu demeures l’assurance qui ne se fait troubler en aucune manière. Tes yeux noisettes caressent le décolleté de cette robe sensuelle, le rouge de ses lippes pulpeuses et la noirceur de ce regard dans lequel il est facile de s’y perdre des heures durant. Silencieuse sur l’instant, tu la laisses finir ses mots et se redresser, alors que tu portes ta coupe à tes lèvres dans une sensualité évidente, accompagné de ces iris tournés en coin vers elle sous cette allure si perçante et profonde que tu peux leur donner. Tu aurais pu rajouter le moindre commentaire, mais cela aurait brisé cette intensité, ce partage. Et cela n’aurait pas été digne de toi qui plus est! Un simple regard lourdement sous-entendu valait souvent mieux que tous les discours du monde.

Tu n’as pas le temps de manifester une autre réponse sous les nouvelles expressions d’Autumn qu’une autre voix vient se faire entendre. Voix que tu connais. Voix qui t’est plus que familière. Voix de celle qui a décidé d’accepter ta main tendue, par le passé, et semblant se plaire à vouloir devenir plus forte et redoutable chaque jour, tout en cherchant votre fierté, à Autumn et toi. Bien que tu n’aimes pas être coupée dans ton élan, tu écoutes tous les mots émanant de la bouche d’Amnesia. Opale, assise à tes côtés, glisse son regard hautain sur ce faciès qu’elle a autrefois pris en otage contre cette ridiculisation en public. De l’eau avait coulé sous les ponts si l’on peut dire. Mais à l’instar de toi-même, Opale n’oubliait absolument rien. Sans doute même que l’élue au rang d’Amnesia demeurerait toujours le visage de cette artiste ayant succombé à une force la surclassant! “Sybelle, c’est un plaisir de vous revoir!” Même si le ton n’est pas excessivement chaleureux, ou que ton expression ne se montre pas spécialement souriante, tu offres une attitude néanmoins paradoxalement positive en acceptant d’entrer dans son jeu. Cela renforcerait son petit manège autant que les noms de code pourront être préservés durant la soirée. “Je ne vois qu’une demoiselle Marlin en ce qui me concerne, et elle se trouve devant moi. Sans doute que la parole d’une championne vaudra mieux que les élucubrations d’une pauvre hystérique…” Ponctues-tu de cette froideur hautaine te collant tellement à la peau, tout en vidant et en te délestant de cette coupe de champagne à la qualité plus que discutable. Ton regard en profite pour scruter dans le même temps le style et la tenue choisie par Cassiopée. Elle ne choquait pas contrairement à d’autres convives. Toutefois, cela manquait de raffinement et de grandeur pour quelqu’un avec autant d’ambition. “La soirée n’en serait que plus intéressante si nous pouvions glâner diverses informations un tant soit peu probantes… Mais je ne doute pas qu’une personne de votre trempe serait parfaite dans ce rôle…” Et, bien évidemment, comme toute personne à part Autumn et Caleb, tu la vouvoyais purement et simplement. “Bien que je serais davantage intéressée d’en apprendre davantage sur cette organisation frappant Kanto, plutôt que les légendes que l’on peut y trouver…” Traduction? Ce ne sont pas les bruits au sujet de Mewtwo qui se voulaient prioritaire ce soir, mais bien tout élément traitant de la Team Rocket. Certes, Amnesia n’en faisait pas partie. Mais Amnesia était à ton service, non?