caractère
T'as pas vraiment eu le temps de voir ton enfance passer – pourtant tu ne peux pas non plus dire que tu n'en as pas profité. Tu n'as pas savouré les choses comme une enfant de ton âge le devrait, cependant. T'as grandi trop vite, des responsabilités sur les épaules, perdant un bout de ton innocence de gamine au passage. T'as compris bien trop comment tourner le « monde des grands » – t'as compris bien vite que c'était l'argent qui régnait sur le monde. Que c'était l'argent qui contrôlait les Hommes. ((et non les Hommes qui le contrôlaient comme certains s'entêtent à le penser)). Ce n'est pas une mauvaise chose, de grandir trop vite. Ca t'a permis d'aider ton père plus rapidement. D'apprendre à t'organiser, à gérer. T'es quelqu'un sur qui on peut compter.
T'as compris à tes dépens que tu ne pouvais pas faire confiance à tout le monde. Que certaines personnes profiteront de tes faiblesses, pour faire de toi une poupée. T'étais même plus humaine, à ce stade-là. Juste un objet qu'on plaçait ici ou là. Petit pantin, docile, tu as toujours été. Sage, aussi. De nature compréhensive, tu laisses le bénéfice du doute aux autres – et tu te feras encore avoir, sans doute. Et si l'on peut te blesser, tu refuses que l'on blesse tes proches. Tu sors les crocs. Tu ferai tout pour eux. Ces personnes si chères à ton cœur. Ton but dans la vie est de les rendre heureux. D'abord eux, ensuite toi. Tu es plutôt secrète, partageant peu voire pas du tout quand ça ne va pas. Ne débordant jamais sur tes propres problèmes, tu préfères aider les autres, les conseiller ou simplement les écouter. D'abord eux, ensuite toi. Altruiste, parfois trop.
De nature sociale, on aura tendance à te voir quelqu'un de très ouvert alors que tu es pourtant une introvertie. On aura aussi tendance à te croire trop énergique alors que non, pas vraiment. Ce n'est pas de l'énergie que tu cherches à dépenser mais juste un calme que tu souhaites trouver en faisant toutes ces activités. Certain.e.s se reposent en ne faisant rien, en dormant. Toi, ton temps libre, ta façon de récupérer, c'est celle-ci. Le sport, les arts, l'apprentissage.. T'es juste curieuse, dira-t-on. T'as juste soif de connaissances. C'est pour ça que tu te lances parfois dans tout et n'importe quoi. Pour apprendre. Pour t'enrichir. T'y vois là une nouvelle façon de grandir. Tu veux apprendre, comprendre, savoir – même si tu finis par oublier les choses, au bout d'un moment. Mais c'est pas grave, t'y reviendras. Pour apprendre à nouveau. Tu as la chance d'être dotée d'une bonne mémoire ; et tu la fais travailler quand tu apprends. Une nouvelle langue, une nouvelle méthode de cuisine mais aussi quand tu rencontres de nouvelles personnes. C'est important pour toi de te souvenir de leurs noms, de leurs loisirs. Car tu fais attention au moindre détail. On a parfois tendance à croire que t'es froide, distante ((t'es intimidante, que l'on t'a déjà susurré)) ; mais t'es juste une boule d'amour. Tu ferais pas de mal à une mouche.
Tu prends les choses trop à cœur. T'es sensible et humble. Travailleuse et têtue. Enthousiaste et curieuse. Observatrice et calme. Tactile et sociable. Souriante et patiente. Fidèle et timide. Taquine et attachante.
histoire
— L'argent manquait quand tu étais petite. Vous ne viviez pas dans la grosse misère, ton père et toi, mais vous ne rouliez clairement pas sur l'or. Vous étiez heureux, oui, vous vous entendiez bien, oui. Mais vous consoler avec des «
L'argent n'achète pas le bonheur » ne fonctionnait pas tous les soirs. Ca ne fonctionnait pas les soirs où tu voyais ton père en larmes, des factures étalées sur la table. Ca ne fonctionnait pas les soirs où ton père rentrait du travail, trop épuisé pour passer du temps avec toi. Ca ne fonctionnait pas les soirs où ton père rentré, désabusé et désespéré, parce qu'on venait encore de le virer. Ce dicton était bien beau – mais il ne payait pas les factures, à la fin du mois.
— Un boulet. C'était ce qu'on disait de ton père dans le quartier de Céladopole où vous viviez. Qu'il était nul, con, bon à rien. C'était lui qu'on pointait du doigt ; «
Réussis à l'école sinon tu vas finir comme lui. Tu veux pas finir comme lui pas vrai ? ». C'était lui dont on se moquait, de lui qu'on ricanait. C'était aussi lui qu'on observait en secouant la tête, le soupir au bord des lèvres. Comment fait-il pour élever un enfant seul ? Où est sa femme ? Elle doit être malheureuse, sa fille. Les rumeurs allaient bon train sur ton père, réinventant sa vie. Réinventant la tienne. Mais imaginant surtout des mots idiots pour dessiner l'histoire de ta mère. Non, elle était pas partie avec son amant. Non, elle ne l'avait pas quitté parce qu'il n'était qu'un abruti fini. Elle est morte en te donnant la vie, ta mère. Et ton père... Ton père a eu du mal à s'en remettre. Il a eu du mal à se relever. Le deuil l'a totalement emporté. Il n'était pas bête ton père ;; juste dévasté.
— Il est vrai qu'il buvait parfois, ton père... Il usait un peu trop la bouteille certains soirs, rentrant dans un état totalement second de ces soirées dans ce bar grotesque ou était organisé des combats pokémons illégaux, Toujours en compagnie de ces amis plus répugnants les uns que les autres. Et le pire était quand ils venaient chez vous – plus tu grandissais, moins tu supportais leur présence, leurs commentaires te rendant bien trop consciente de ta propre existence, de ton propre corps. Alors tu fuyais. Tu passais la nuit chez ton meilleur ami a parler pokémon. Et tu revenais chez toi le lendemain, les mains sur les hanches, prête à gronder ton père. ((mais tu es fière de ton père, aujourd'hui. Il a fait tes efforts, ton père. Pour toi. Pour ton bien. Il a fait de son mieux, ton père, allant voir des médecins, se désintoxiquant, participant à des réunions de groupes de soutien. Ca a été dur, et oui, il avait flanché, ton père. Il avait dû recommencer. Ca fait cinq ans ; un peu plus, même, qu'il n'a plus touché à une goutte d'alcool, ton père)).
— Il est vrai que tu t'occupais de l'appartement : courses, ménages, cuisine, nourrir nos pokémons... Tu devais te débrouiller seule la plupart du temps. Parce que ton père travaillait, parce qu'il était trop fatigué – parce qu'il décuvait sur le canapé. Tu te gérais toi-même, faisant du foyer un lieu agréable, chaleureux, et propre. Nettoyant, rangeant, cuisinant, organisant – comme une femme devrait le faire, et non une enfant. Mais cela t'a permis de te construire plus vite, de comprendre plus vite.
— Tu as été repérée dans la rue quand tu avais seize ans. Un recruteur était venu te parler, t'expliquant ce qu'il faisait – qu'il t'avait vue de loin, qu'il souhaitait te revoir à l'agence. Arnaque, songeas tu. Mais tu fus incapable de jeter sa carte professionnelle, la gardant dans un coin. Au cas où. Et ce moment vint plus vite que tu ne le pensas, composant le numéro après que ton père ait passé une autre soirée à traîner avec ces types louches, des blessures au visage. Cela devait cesser – tout ça devait changer. T'avais pas le temps d'attendre de finir tes études. Tu devais gagner de l'argent, et maintenant. Tu devais sortir de ton père d'ici. Vous sortir d'ici. L'argent de poche que tu faisais en aidant les gens de quartier n'était pas suffisant.
— Ta carrière de mannequin a bondit d'un coup à tes vingt ans, les contrats se multipliant. Ce fut très étrange de voir ton visage dans la rue ou dans des magazines. Ca l'est encore – tout comme c'est étrange d'entendre ton nom à la télé ou à la radio. Tu apparais dans beaucoup de magazines de mode mais aussi dans des publicités papiers et/ou télévisés pour des cosmétiques, vêtements ou parfums. Tu es apparue dans plusieurs dramas mais tes rôles ne représentant qu'un grain de sable sur l'entièreté de l'œuvre, tu as toi-même du mal à te reconnaître sur certains plans. La première fois que tu as bien été visible à l'écran fut en 2009 ; et à partir de là tu fus un peu plus visible à l'écran. (tu n'attends pas vraiment le jour où on te donnera un rôle principal. Tu te contentes parfaitement des rôles secondaires)
— On a tendance à te faire dépasser le 1m70 – et c'est la déception quand on te croise dans la rue. Tu ne montes qu'à 1m67, eh oui. Et si aujourd'hui ton meilleur ami te dépasse, à une époque, c'était totalement différent : tu étais la plus grande des deux. Tu t'en amusais tout comme tu t'en servais pour l'aider quand il en avait besoin. Ca avait un côté dissuasif, de faire presque deux têtes de plus que certains, parfois – autant aujourd'hui, t'es pas sûre de dissuader grand monde en fronçant les sourcils et en agitant le doigt.
— Ton meilleur ami et toi vous connaissez depuis l'enfance. Et ça te fait toujours sourire de repenser à tous les moments que vous avez passé ensemble a découvrir le monde pokémon. A tous ces rires partagés et ces sourires échangés. Il occupe une grande place dans ta vie. Irremplaçable, voilà ce qu'il est et restera. Il occupe une place si importante que c'est ce que t'ont reproché tes petits-amis. Ce sont eux, les fous, à te demander de choisir – ton choix est évident.
— Vous avez des peluches assortis, ton meilleur ami et toi. Il a Mewtwo, et tu as Mew. Et cette peluche t'accompagne absolument partout. Vraiment partout. Elle n'est pas grande, ni trop petite. Juste de la bonne taille. Tu peux l'emmener avec toi quand tu t'envoles pour un shooting à l'autre bout de la région ou même du globe. Elle est vieille cependant, et ça se voit. Mais pour rien au monde tu la changerais. C'est un de tes trésors.
— Ton autre trésor est cette collection d'encyclopédies que ton père t'a acheté pour tes dix ans. Des encyclopédies sur les pokémons. Tu es passionnée par ces petites créatures, quels qu'ils soient et est du genre à dire qu'ils sont les plus importants en ce monde. Brillants, purs, affectueux... ils sont tout ce que l'humain n'est plus. Tu adores les documentaires pokémons, à tel point que tu regardes tout et n'importe quoi à partir du moment où on y parle d'eux. Tu es surtout intriguée par les pokémons de type sol. (Les zone aride et désertique te passionnant autant qu'ils t'effraient). Tu adores faire des explorations en zone sauvage, t'immerger dans leur monde. Tu fais des dons à des associations (protection des océans, de la faune et de la fore). Tu es végétarienne, d'ailleurs. De ce fait, tu cuisines beaucoup par toi-même. (et si tu es un tournage ou un shooting, tu ne mangeras que des fruits ou des frites. T'adores les frites)))
— Tu as réussi à trouver un travail pour ton père au sein de l'agence. Un poste d'agent de sécurité s'est libéré, et le directeur de l'agence a accepté ta requête en embauchant ton père. Il a dû faire se former, d'abord, puis est resté l'essai quelques semaines avant d'être embauché. Il surveillait les allers et les venus dans l'agence, vérifiant badge et/ou identité à l'accueil. Il s'entendait très bien avec la réceptionniste, d'ailleurs. Puis il a eu une (petite) promotion, passant de l'accueil à un bureau pour mieux surveiller chaque couloir. Il y a des rumeurs qui disent qu'il va probablement monter d'un grade encore d'ici quelques années, une fois que le chef de la sécurité en titre partira à la retraite. Mais ce n'est qu'une rumeur ... ((qui pourra être vraie, à condition que tu restes)).
— Tu as voulu quitter l'agence, et tout arrêter. T'en avais assez de cette vie-là. Une vie dont tu n'avais pas mesuré toutes les limites avant de t'y plonger. Une vie que tu voulais quitter et une porte que tu voulais fermer pour en rouvrir une autre. Tu voulais te concentrer sur ton métier de scientifique. Mais ce n'était pas possible. Le directeur de l'agence t'a forcé à rester : chantage, manipulation. Il sait où appuyer pour te faire perdre pied. Ton père est ta plus grande force ((mais ta plus belle faiblesse)).
— T'es du genre curieuse, et donc du genre à toucher à tout. On te parle de piano et voilà que t'as envie de tester. Tu vois une vidéo sur le tricot, et voilà que tu t'y mets. Tu entends parler de calligraphie dans une émission et.. non t'as pas testé, t'es nulle, tu le savais déjà. Tu aimes découvrir de nouvelles choses, tester de nouveaux horizons. Tu auras testé toutes sortes de sport : escrime, équitation, patinage, roller, tir à l'arc... Tu as récemment jeté ton dévolu sur la boxe et la danse. Tu as encore des tas d'autres choses sur ta liste : apprendre a parler les langues des autres régions, tester l'escalade, le golf, t'essayer à la peinture, fabriquer des bijoux...
— La première fois que tu es allée a Kalos, c'était il y a trois ans. Tu as adoré et tu renouvelles l'expérience dès que tu le peux, curieuse de découvrir les terres natales de ta mère. Tu y as emmené ton père et tu comptes bien y emmener ton meilleur ami.
— Tu passes prendre un café un peu trop souvent. Tu t'arrêtes quelques fois à la patinoire. T'as toujours envie de lire quand t'as pas le temps (et quand t'as le temps t'y penses pas parce que tu es occupée à faire autre chose). Ta couleur préférée est le vert. Tu préfères te balader en jogging et sweat trop large qu'en vêtements trop serrés. Tu portes des lunettes pour lire. T'as un carton plein de cadeaux de grandes marques : accessoires, bijoux, parfums... t'es du genre à les donner à tes ami.e.s s'iels te disent être intéressé.e.s. T'adores les escape game. Tu prends toujours des douches chaudes, peu importe les degrés à l'extérieur. Tu es frileuse et sensible aux odeurs (non, tu ne portes pas tous les parfums pour lesquels tu fais la publicité. Certains te donnent mal à la tête). Tu ne supportes pas non plus les huiles essentielles.